Histoire du village

Introduction

Introduction

Laugnac est un petit bourg situé sur un plateau, dans la région comprise entre le Lot et la Garonne, à quelques kilomètres au sud de la source du ruisseau de la Masse. La commune formée en 1790 a été complétée en 1839 par les anciennes seigneuries de Laugnac, Marsac-Lavedan et Quissac.

La commune qui s’étend sur plus de dix sept kilomètres carrés offre des paysages de collines, plaines et de nombreuses cultures (maraîchage,  blé, pruniers, pommiers, noisetiers…). Son point culminant à 245 mètres est l’un des plus hauts du département.

Géographie et géologie

Géographie 

Laugnac fait partie du « Pays de Serre », une structure géologique en triangle entre les vallées de la Garonne et du Lot. Il est formé de coteaux calcaires aplatis souvent bordés de petites falaises, séparées en lanières par des vallons assez encaissés qui se succèdent. Vus du ciel, ces vallons semblent tracer les serres d’un rapace, d’où leur nom. Les villages, dont Laugnac, sont majoritairement implantés sur les crêtes ou en rebord de plateau.

  Géologie 

Le Bassin aquitain naît il y a 250 millions d’années, lorsque l’un des continents (qui regroupe Aquitaine, Massif Central, Espagne,…), commence à se fissurer. L’une des fissures va créer le golfe de Gascogne qui se comblera de sédiments et formera le socle de la région. Il sera couvert progressivement par des couches de calcaire et d’argile qui s’éroderont (temps et action de l’eau) pour former le Pays de Serre. Ces terres fertiles mais plus difficiles à travailler à flanc de colline, ne furent mises en culture que progressivement avec de grandes cultures (en plaines), des prairies, des vergers et des bois.

Atlas des paysages du Lot-et-Garonne : téléchargement (9,28 Mo) Zone de Laugnac (Pays de Serre) : lien vers la page

De Laviniacum à Laugnac

Le village, a toujours occupé son emplacement actuel, mais changea plusieurs fois de nom, lié à ses habitants ou à des bâtiments :

  • A l’époque gallo-romaine : la villa agricole occupant le bourg actuel et possédée par Lavinius donna son nom au domaine agricole, celui de Laviniacum.
  • Depuis le début du Moyen-Age : le prieuré local était connu nous le nom de Laviniaco.
  • Au XIème siècle : le château fort se retrouve dans les rares informations que nous avons, sous le nom de Launhacum.
  • Enfin au XVème siècle : le bourg fortifié est nommé Laugnac .
Blason de Laugnac

Description de l’écu des Montpezat-Laugnac

En langage héraldique l’écu est un « écartelé aux 1 et 4 de Montpezat à deux balances d’argent superposées, aux 2 et 3 de gueules à trois bandes d’or ».

 Où le trouver ?

Cet écu complété par un cadre présentant des masses d’armes et une tête d’Hercule, a été sculpté sur une pierre encastrée au-dessus de la porte extérieure de la sacristie* de l’église St Vincent de Laugnac.

Les mêmes armoiries sont sur la clef de voûte* du chœur* de l’église de Dolmayrac, où elles ont pour support deux anges aux ailes déployées.

Elles existent également sur une poutre de l’ancienne église des Carmes d’Aiguillon, mais l’ordre des quartiers y est inversé.

Le blason de la commune a été modernisé au début des années 2000 pour devenir la version présente sur le site.

 


 

Glossaire

Héraldique : langage de description des blasons médiévaux avec ses termes propres.

Écu : bouclier allongé en bas et portant un blason. Désigne aussi le support d’un blason en héraldique.

Sacristie : annexe d’une église où sont déposés les objets du culte.

Clef de voûte : pierre placée au centre d’un arc ou d’une voûte pour en bloquer les pierres. Retirer la clef entraîne l’écroulement de la structure.

Chœur : partie de l’église réservée au clergé comportant généralement un autel.

Histoire

Préhistoire

Les hommes de Neandertal puis de Cro-Magnon fréquentèrent la région durant la préhistoire (Lascaux n’est pas si loin de nous) comme le prouvent les nombreux objets retrouvés un peu partout.

La présence de grottes et notamment d’abris sous roche, creusés par les cours d’eau dans le calcaire, a permis aux chasseurs de l’époque glaciaire de résister au froid. On trouve des traces de leur présence notamment sous forme de pointes, grattoirs ou encore d’objets en os (gravés ou non).

Lors du radoucissement du climat, ils devinrent progressivement cultivateurs, s’installant sur les terres non loin des cours d’eau des fonds de vallées. Nous avons des témoignages de cette évolution comme des haches (dégager du terrain), faucilles (coupe d’herbe ou de céréales), pesons (filage de la laine)…

L’arrivée de la céramique (conservation des aliments notamment) et du bronze (armes et outils) marquèrent un tournant qui entraîna peu à peu ces cultures vers l’écriture et donc… « l’Histoire ».

Antiquité

Le premier peuple renseigné de l’histoire du village est celui des Nitiobroges/Nitiobriges, peuple d’origine celte basé dans l’agenais. Leur installation se situerait entre les III et IIème s av JC. Leur place forte principale (oppidum) se trouvait à Aginnum, c’est-à-dire l’actuel plateau de l’Ermitage d’Agen. Les Nitiobroges sont mentionnés par César pour avoir participé aux célèbres batailles de Gergovie et Alésia.

Leurs constructions se disséminaient entre les fonds de vallées (ruisseaux) et les points hauts pour la défense (village actuel), profitant de la voie romaine voisine passant près du village de « Curtis » (actuel Cours). D’autres voies secondaires reliaient les « villas », grands domaines agricoles avec une maison noble. Il en existait plusieurs : vers l’église de Quissac, le château de Lasfargues, ainsi qu’au niveau du village actuel. Celle-ci aurait appartenu à un certain Lavinius, qui aurait donné son nom à l’agglomération « Laviniacum », version latine de « Laugnac ».

On sait que les Francs occupaient le territoire après les invasions « Barbares » au VIème s ap JC et étaient toujours en place au VIIIème s, luttant contre les Sarrasins. Leur présence est attestée par la découverte de sarcophages ainsi que des objets funéraires associés (épées, éperons,…).

Epoque médiévale

Au XIème siècle, on sait qu’il existait à Laugnac en plus du château primitif*, un prieuré* qui dépendait de Moirax. Au XIIIème siècle, le village dépendait de la seigneurie de Madaillan. Les premiers sceaux et empreintes liés en propre à la commune remontent au XIVème siècle avec les familles nobles Bernard de Laugnac et de Rovignan. On sait peu de choses d’eux : Bertrand de Laugnac était écuyer de la sénéchaussée (tribunal) de l’Agenais et les Rovignans auraient été seigneurs des lieux avant d’en être dépossédés par les seigneurs de Montpezat.

Le XVème siècle fut une période de guerres entre Anglais et Français, luttes connues sous le nom de « Guerre de Cent ans ». A cette époque, les Anglais arrivèrent même jusqu’à Cours. Les seigneurs locaux, du côté des français, étaient ambitieux et en profitèrent pour s’approprier de grands domaines, créant seigneuries et bastides*. C’est le cas de Raymond Bernard de Montpezat et de son fils Charles, baron de Montpezat et de Madaillan, qui devint le premier seigneur attesté de Laugnac.

 


 

Glossaire

Château primitif : construction antérieure à celle qui existe actuellement

Prieuré : c’est un monastère, le plus souvent subordonné à une abbaye plus importante ; il est placé sous l’autorité d’un prieur, d’où son nom. Les prieurés étaient souvent fondés par des seigneurs et leur présence attirait souvent la population.

Bastide : type de ville créé au Moyen-âge pour constituer de nouveaux foyers de population ou pour assurer leur protection. Nombreuses dans le Sud-Ouest de la France, les bastides étaient le plus souvent fondées sur initiative seigneuriale, royale ou ecclésiastique. Leur forme ronde ou ovale vue du ciel (forme de l’enceinte) est caractéristique.

Montpezat-Laugnac (1475-1700)

Charles de Montpezat fut le premier seigneur de Laugnac, maison qui dura jusqu’en 1700. Par mariages son influence s’étendit au delà de l’Agenais et ils devinrent comtes au XVIIème siècle.

 – Charles, baron de Montpezat et de Madaillan, fut le premier seigneur de Laugnac. Comme son père il pilla les domaines voisins, pour agrandir le sien.

– Antoine, coseigneur de Laugnac : il hérita de Laugnac avec son frère Guy.

– Alain, seigneur de Thouars, coseigneur de Laugnac : frère du précédent. Ayant perdu la seigneurie de Montpezat il se concentra sur Laugnac, construisant le château dont il reste aujourd’hui la tour. Il y mourut en 1561.

– François I, baron de Laugnac : fils d’Alain. Militaire (gouverneur de l’Agenais) qui venait souvent à Laugnac. Il y invita notamment Monluc (maréchal de France), l’évêque d’Agen et d’autres personnalités de l’époque.

– François II, baron de Laugnac : fils de François I. Il fréquenta la cour du roi de France Charles IX  (XVIème siècle), devint membre de la garde privilégiée du roi en 1585, puis chevalier en 1588. Homme de confiance du roi, il fit partie de l’équipe chargée de l’assassinat du Duc de Guise, en pleine guerre de Religions. Il mourut à 25 ans sans héritier.

– Honorat, compte de Laugnac : frère de François II qui servit lui aussi la royauté. En reconnaissance de ses services et de ceux de son frère, le roi Louis XIII transforma les baronnies de Laugnac et de Frégimont en compté.

– Charles I, compte de Laugnac : fils d’Honorat, héritier de son père et de son oncle. Il possédait le château de Laugnac avec ses terres, les domaines de Lafox, Bajamont, Fréginont, Fauguerolles, Le Fréchou, Gimac, Esparsac, un hôtel à Agen, etc…

– Charles II, compte de Laugnac : petit-fils de Charles I (qui mourut à plus de 80 ans, survivant à son fils). Il fut lieutenant général de l’Agenais et mourut en 1696. Il n’avait qu’une fille, Charlotte qui décéda à l’âge de six ans en 1700. Avec elle, s’éteignait la branche directe des Montpezat-Laugnac.

Monestay-Chazeron (XVIII ème s)

Les dates correspondent à la période de « règne »

– Gilberte de Monestay-Chazeron (1700-1718) : à la mort de sa fille Charlotte, sa mère hérita des terres et du titre de comtesse de Laugnac. Issue d’une famille du massif central elle ne vint que rarement à Laugnac. Les filles de Charles II mariées à des seigneurs locaux (Xaintrailles et Lusignan) contestèrent cet héritage pendant des années.

– François Amable de Monestay-Chazeron (1718-1740) : hérita des terres de Laugnac à la mort de sa sœur. Militaire de carrière, il ne passa que peu de temps au château et du continuer le procès avec les filles de Charles II.

– François Amable de Monestay-Chazeron (1740-1776) : fils du précédent, lui aussi militaire, mourut sans héritier.

– François-Charles-Jules de Monestay-Chazeron (1776-1779) : cousin du précédent et héritier. Influent à la cour, il réussit à faire clore le procès avec les Xaintrailles et Lusignan.

– Pauline-Henriette de Brancas, duchesse de Céreste (1779-…) : fille de François-Charles-Jules mariée au duc de Céreste. Vivant à Paris durant la Révolution elle se montra discrète et ses biens ne furent pas saisis. Pendant la Restauration* elle vendit une grande partie des terres des seigneurs de Laugnac. Le château, resté sans entretien depuis un moment (les seigneurs n’y venant plus), tombait en ruines. La cour d’honneur (appelée le placier), servait de lieu de réunion publique / champ de foire et les alentours du château étaient devenus des biens « communaux », le régisseur ne faisant pas son travail. A la mort de la duchesse ses descendants vendirent à la commune et aux particuliers terres et bâtiments qui servirent de carrière de pierre.

 


 

Glossaire

Restauration : restauration de la royauté après la Révolution française. Une première phase de 11 mois eu lieu entre 1814 et 1815 et une seconde de 15 ans, de 1815 à 1830.

Le XIXème siècle

Faute d’archives, nous n’avons que peu d’informations concernant la vie du village entre 1800 et 1832, période de transition entre régimes royaux et républiques. C’est à cette période que le premier conseil municipal se met en place. Nous savons toutefois que le village s’étendit, en utilisant les pierres des bâtiments médiévaux fortement dégradés et/ou en cours d’effondrement (château, pont-levis, enceinte,…). A partir de 1825 l’église dont la façade médiévale se détachait du reste du bâtiment, fut rénovée et agrandit. La nouvelle construction n’est que peu décorée et abrite des cloches.

A partir de 1832, la commune s’occupa de :

– 1832, création de routes de qualité permettant une meilleure circulation des biens et des personnes pour désenclaver la « région ». Elles attirèrent plus de visiteurs pendant les foires du village, qui étaient réputées dans les alentours.

– 1839, agrandissement de la commune par adjonctions de sections de voisines (Lavedan,…) ou de communes supprimées (Quissac,…).

– 1842, création d’un nouveau champ de foire (actuelle place de la poste) et d’une école publique.

– 1846, fermeture de l’ancien cimetière (installé entre l’église et la tour du château) et création d’un nouveau, un peu à l’écart du village.

– A partir de 1855, procès de la commune contre la dernière héritière des seigneurs de Laugnac. Bien qu’ayant perdu le procès, la commune s’arrangea avec ses descendants qui vendirent leurs biens.

– Après 1871, création d’un bureau de poste, d’une halle de marché, d’une école de filles, du télégraphe et même du… téléphone.

Le patrimoine

Le château

Les rares informations que nous possédons (principalement sur le prieuré du village) indiquent qu’il existait un château fortifié au XIème siècle à Laugnac. Il ne reste rien de cette structure primitive*, hormis quelques objets trouvés lors des remaniements du XVIIIème pour la construction de maisons neuves.

Le château actuel construit à la fin du XVème siècle par les seigneurs locaux, reçut la visite de personnages connus tels que Monluc (maréchal de France du XVIème siècle).  Il n’en reste aujourd’hui que la tour flanquée d’une échauguette*, la bâtisse et son enceinte ayant été utilisées comme carrière de pierre dès 1793 ainsi que pendant tout le XIXème siècle (maisons, rénovation de l’église voisine, construction du presbytère…). Avant les destructions il restait encore un corps de logis* et deux portes d’entrées avec un pont levis pour la porte principale.

Des vestiges de l’ancienne enceinte extérieure sont encore visibles au lieu dit la « Basse Cour* » et non loin de la villa « Petit ». Le château était, d’après les documents, de plan quadrangulaire avec dans la cour intérieure, le bâtiment connu sous le nom de la « Recette » qui servait de magasin d’approvisionnement. Toujours existant, il est caractérisé par un escalier extérieur et une porte à cintre brisé*. La « Recette » ferme au Nord cette cour du château devenue, place de l’église et dénommée le « Placier » après la Révolution.

La tour survivante située au sud-est du château est carrée à 3 étages, percée d’ouvertures pour les armes à feu et de cheminées dont le style correspond bien au XVème siècle. Le dernier étage est orné de modillons* qui pouvaient être décoratifs ou supporter un élément comme une charpente.

 

Tour du château avec sur la gauche l'église et sur la droite le presbytère

Tour du château avec sur la gauche l’église et sur la droite le presbytère

 

La tour vue depuis le "placier", ancienne cour du château. A gauche le presbytère et entre les deux l'étroite échauguette.

La tour vue depuis le « placier », ancienne cour du château. A gauche le presbytère et entre les deux l’étroite échauguette.

 


 

Glossaire

Primitif : « premier ». On parle d’un bâtiment primitif quand il est antérieur à l’existant.

Échauguette : petite loge en encorbellement (dépassant du mur) servant au veilleur d’un château.

Corps de logis : bâtiment contenant les pièces d’habitation d’un château

Basse-cour : zone comprise dans les fortifications d’un château. Elle servait de refuge pour les populations et leurs animaux en cas d’attaque. L’espace compris entre le donjon et l’enceinte intérieure ou seconde enceinte est appelé la Haute-cour.

Porte à cintre brisé : porte surmontée d’un arc en angle aigu (pointu)

Modillons : corniche constituée de pierres plates, supportés par d’autres pierres en saillie qui sont sculptées. Ce sont ses pierres en saillit que l’on appelle modillons quand elles sont sculptées, corbeaux quand elles ne le sont pas.

Les églises

La commune comprend l’église du village ainsi celles d’autres paroisses, ajoutées au fur et à mesure. Ainsi Marsac, Saint-Julien, Lasfargues,… font partie du patrimoine Laugnacais bien qu’à l’origine indépendantes.

 

Saint Vincent (église de Laugnac) :

L’église de Saint-Vincent est mentionnée en 1049 dans la charte de fondation du doyenné de Moirax dont elle faisait partie. Le prieuré* de Laugnac et/ou l’église sont mentionnés dans plusieurs documents jusqu’à la veille de la Révolution.

Cette église était une construction simple de petites dimensions, constituée d’une unique nef*. Elle était reliée par une porte au château primitif* qui la protégeait. Elle comportait un porche d’entrée avec un portail gothique* à chapiteaux* sculptés de feuillages, probablement du XIVème siècle.

Saint Vincent a été fortement remaniée au XIXème siècle, en utilisant notamment une partie des pierres du château. La porte donnant sur le château fut murée et la façade remplacée. La nouvelle toiture fut réalisée sans voûte, plus simple à bâtir et moins chère que des arches de pierre. Chapelles, chœur* et bas-côtés* de style Roman* furent ajoutés pour l’agrandir. La cloche date de 1645 et provient du prieuré de Marsac comme l’indique l’inscription latine qui y est gravée. La sacristie* à gauche du cœur comporte des éléments de récupération du bâtiment d’origine ainsi qu’une pierre portant l’écusson des Montpezat-Laugnac.

Eglise Saint Vincent de Laugnac

Façade de Saint Vincent. A gauche la tour du château

 

Saint Etienne de Marsac (ancienne paroisse indépendante) :

Elle dépendait de l’abbaye* de Chirac (Charente) et est probablement antérieure à l’édifice actuel (porte datée de 1620). Le portail qui comporte des chapiteaux sculptés ouvre sur une nef non voûtée. Contrairement à l’église de Laugnac coincée par le château voisin, l’église de Marsac a pu s’étendre via un transept. Plusieurs éléments en plus de la porte sont sculptés (feuilles, pommes de pin, billettes…), indiquant un certain niveau de richesse ou… la réutilisation d’éléments antiques (anciennes villas agricoles romaines proches).

Porte de l'église de Marsac

Portail à chapiteaux sculptés de Saint Etienne

 

Saint Pierre de Quissac (ancienne paroisse indépendante) :

L’église actuelle existait au XVIème siècle mais peut être existait t’il un bâtiment antérieur. De style roman, elle comporte quelques sculptures (notamment un dragon ailé sur un arc) et une cloche datée de 1595.

Eglise de Quissac

Vue de Saint Pierre

 

Sainte Colombe de Lasfarge (ancienne paroisse indépendante) :

Liée au château voisin, elle est depuis devenue propriété particulière. On sait peu de choses sur l’histoire de cet édifice. Son chœur a été réalisé dans le style roman et comporte encore quelques traces de sculptures. Sa nef est elle gothique.

 

Saint-Julien de Terrefosse (ancienne paroisse indépendante) :

Bâtie sur la rive droite du ruisseau de Bourbon, l’église est à la limite de plusieurs communes depuis l’époque médiévale et a donné lieu à de nombreuses discussions (ville d’Agen et seigneurs de Madaillan). L’édifice actuel possède un chœur à 5 pans voûté dans le style gothique et un clocher ressemblant à celui de Marsac.

 


 

Glossaire

Prieuré : c’est un monastère, le plus souvent subordonné à une abbaye plus importante ; il est placé sous l’autorité d’un prieur, d’où son nom. Les prieurés étaient souvent fondés par des seigneurs et leur présence attirait souvent la population.

Nef : partie allongée d’une église, allant du portail au chœur ou au transept.

Château primitif : construction antérieure à celle qui existe actuellement

Architecture gothique : style architectural né en France et employé entre les XII et XVIème siècles. Il est caractérisé par une grande hauteur des bâtiments, de nombreuses ouvertures, des vitraux, etc…

Chapiteau : élément de forme évasée qui couronne un support vertical, comme une colonne

Chœur : partie de l’église où se trouve l’autel principal, généralement au fond.

Bas-côtés (ou collatéraux) : nom donné aux nefs latérales, collées à la principale. Souvent plus bas que la nef centrale, ils servaient à l’agrandir.

Architecture romane : style architectural prévalant entre les X et XIIème siècles. Les bâtiments sont simples, les ouvertures étroites. Le style va s’élancer peu à peu pour laisser place au style gothique plus décoratif et évolué techniquement.

Sacristie : annexe/pièce d’une église où le prêtre se prépare. On y conserve les ornements et objets sacrés (calice,…).

Abbaye : monastère, établissement religieux où vivaient des moines

Transept : nef perpendiculaire à la nef qui part de l’entrée et forme généralement un plan en croix

Maisons nobles ou de plaisance

La commune compte plusieurs bâtisses anciennes qui ont survécu jusqu’à nos jours, la majorité datant d’avant la Révolution :

  • Maisons bourgeoises : Bordeneuve, Marbal, Dupérié, Palisse-Delbosq, Petit, Levedan, Ninote, Palenc, Basse-cour (ancienne demeure de l’intendant du château)…
  • Lasfargues, château moderne bâti en 1850
  • Marsac-Lavedan, ancien prieuré devenu maison de plaisance au XVIIème siècle
  • Monplaisir, petit manoir probablement du XVIème siècle, remanié au siècle suivant
  • Quissac, château du XVIIème siècle remanié en demeure de plaisance au XIXème siècle
  • Touninot, maison de campagne du XVIIIème siècle

 

Château de Quissac

Château de Quissac

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